28 ans
en prison. Une existence en prison. Pour "complicité" dans l’exécution
de deux diplomates l'un des États-Unis, l'autre d'Israël, en 1982 c'est
l'époque du massacre de Sabra et Chatilah, massacre accompli sur ordre
ou/et avec la complicité des États-Unis et d'Israël, un contexte
historique dont on ne peut pas ne pas tenir compte.
Les pouvoirs
passent mais la honte demeure: on libère Papon mais on laisse enfermer
G.I. Abdallah qui est un Résistant et non un terroriste (lire l'article
sur cette affaire dans "Solidarité de classe" journal du Comité Internationaliste pour la Solidarité de Classe décembre 2012)..
L'assassin
de l'ancien premier ministre iranien, Chapour Baktiar a été libéré, les
pires criminels sont libérés, tueurs, violeurs, et G.I. Abdallah, le
militant communiste libanais reste en prison pourchassé par la haine des
impérialistes us et des ministres de l'intérieur français à leurs
ordres.
Le tribunal d'application des peines s'est prononcé pour sa
libération conditionnelle (un arrêt d'expulsion que doit prendre E.
Valls, le ministre de l'intérieur). Or le Parquet (l'Etat) a fait appel
et Valls, qui doit chercher l'inspiration du côté de Noske, bloque la
libération d'Abdallah qui aurait pu avoir lieu le 14 janvier.
Ce
scandale qu'aucune belle âme médiatico-dollarisée ne juge bon ne serait
ce que de parler, doit au moins nous voir opposer la plus farouche
résistance à la haine des agents de la CIA et leurs complices en France.
ASSEZ DE CET ACHARNEMENT ET DE CETTE HAINE D' ÉTAT ! EXIGEONS LA LIBÉRATION IMMÉDIATE DE GEORGES IBRAHIM ABDALLAH !
A.M.
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