samedi 14 juillet 2012

14 juillet 2012. Pour une nouvelle Révolution française.

14 juillet 2012. Pour une nouvelle Révolution française.
Construire un nouveau CNR et briser la prison des peuples qu’est l’Union européenne!

« Jamais, non jamais, le peuple de France ne sera un peuple d’esclaves ».
Appel clandestin du 10 juillet 1940, signé Jacques Duclos et Maurice Thorez.

Les élections présidentielles ont éliminé (provisoirement ?) le dangereux Sarkozy. Pour autant le cancer qui ronge en profondeur la France républicaine est plus agressif que jamais. Ce cancer – que le social-maastrichtien Hollande se refuse à combattre – c’est l’intégration européenne (mieux vaudrait dire la désintégration européenne des nations constituées), et tout spécialement de la funeste monnaie unique, qui assoit l’hégémonie sur l’Europe de la finance mondiale et du grand capital allemand. 

Encore faut-il bien saisir la nature de classe de cette « Union » européenne : en réalité, l’UE n’est rien d’autre que la forme que prennent la mondialisation néolibérale et la contre-révolution capitaliste mondiale sur notre sous-continent. Les forces sociales délétères qui poussent à cette désintégration de la nation sont à chercher du côté du CAC-40 et du MEDEF. Dans un récent manifeste intitulé Besoin d’airE, le MEDEF n’a-t-il pas clairement annoncé sa volonté, pour des raisons de classe cyniquement affichées[1], de mettre un point final à l’histoire millénaire de notre pays ? « Transferts de souveraineté » vers Bruxelles (en réalité, vers Berlin), « reconfiguration des territoires » effaçant les communes et les départements au profit des « métropoles » et des euro-régions, adhérer à une « nouvelle patrie : les Etats-Unis d’Europe ».

Or c’est précisément vers cela que va, très « normalement », le nouveau pouvoir « socialiste ». Hollande prépare en effet un « nouvel acte de la décentralisation »[2] ; son gouvernement s’apprête à ratifier la « Charte européenne des langues minoritaires et régionales »[3]. Et surtout, le PS veut faire adopter par le parlement le nouveau Traité européen de stabilité et de gouvernance qui engage notre pays à l’austérité perpétuelle et qui réduit à rien sa souveraineté budgétaire. Ainsi les élites européennes de droite et « de gauche » préparent-elles dans le dos du peuple (qui a pourtant voté non à la constitution de l’Europe supranationale en 2005…) ce que les initiés appellent le « saut fédéraliste » : il s’agit de dé-constituer définitivement la République française, ravalée au rang de province de l’Empire germano-américain en violant de nouveau grossièrement le Non souverain du peuple français à la Constitution européenne. Inutile de dire que, taisant leurs querelles sur d’autres questions, les deux piliers du PMU (le Parti Maastrichtien Unique que composent le PS et l’UMP) s’accordent comme un seul homme pour servir la stratégie du MEDEF tout en dérobant totalement les enjeux politiques de cette « dé-constitution française » aux yeux des citoyens...
Outre la dimension flagrante de trahison nationale que comporte ce plan de l’oligarchie capitaliste « française » – en cela digne héritière de l’Evêque Cauchon, des Emigrés de Coblence, des versaillais de Thiers et des collabos de Pétain – chaque travailleur, chaque progressiste doit comprendre que ce « saut fédéral » aurait très vite des effets ravageurs pour le monde du travail. Déjà aujourd’hui, l’UE interdirait sous peine d’amendes géantes de nationaliser Peugeot-Renault et de constituer une filière automobilie/métallurgique franco-française pour sauver l’emploi de millions de gens. Déjà, pour « sauver l’euro », les classes populaires et moyennes sont soumises à une ponction permanente sur leur pouvoir d’achat. Déjà aujourd’hui, l’Etat français s’est retiré le droit d’emprunter directement à la Banque de France et a fortiori, celui de protéger ses emplois en combattant le « libre » échange mondial, uniquement favorable aux transnationales et aux spéculateurs. Demain, si ce saut fédéral se met en place sans provoquer l’insurrection citoyenne des peuples – disons-le tout net à ceux qui se laissent encore bercer par les mensonges social-maastrichtiens sur l’Europe sociale et « l’euro au service des peuples »  – la Sécu, les retraites, les services publics d’Etat, le produire en France, l’Education « nationale » - et jusqu’à la langue française évincée par le Business-Globish – seront submergés ; et la masse du peuple de France, classe ouvrière française et immigrée en tête, sera transformée en valetaille de l’oligarchie, du tout-tourisme friqué et d’une économie parasitaire et dépendante de l’extérieur, avec en prime une dette filant à l’infini. Non ce n’est pas si nous sortons de l’euro et de l’UE que nous ne nous en tirerons, c’est au contraire si nous y restons que, pour du bon, « nous y resterons » : l’UE, l’euro, IL FAUT EN SORTIR LE PLUS TÔT POSSIBLE SI NOUS NE VOULONS PAS « Y RESTER » !
Ajoutons que si nous n’en sortons paS par la porte de gauche, celle des principes républicains qui inspirèrent le CNR – c’est l’UM’Pen, La convergence réactionnaire de l’UMP « pétainisée » par Sark-Copé et du « rassemblement bleu marine » du FN, qui chevauchera le mécontentement des masses contre l’euro-austérité et qui, d’une autre manière, détruira et déshonorera la république en substituant au patriotisme républicain l’Europe blanche et la xénophobie d’Etat.
Que faut-il faire alors pour rompre la tenaille mortelle qui prend en étau le pays entre, d’une part, l’euro-suicide programmé du MEDEF, de l’UMP et du PS, et d’autre part, la libéral-fascisation déshonorante de la France par l’UM’Pen, stimulée par ce que ’elle ne manquera pas d’appeler l’ « échec de la gauche » ?
La solution n’est certainement pas – et la faillite électorale du PCF « euroconstructif » et du Front de gauche euro-dépendant l’atteste – de continuer à clamer partout que « l’Europe est à nous ! » (sic) et que « l’euro est notre monnaie » (re-sic), comme n’a cessé de le faire suicidairement Mélenchon. Ces euro-mensonges éculés peuvent encore passer à la rigueur dans une partie de la petite bourgeoisie intellectuelle, mais ils ne peuvent qu’être rejetés avec mépris par la majeure partie des ouvriers, des paysans, des artisans, des petits et moyens fonctionnaires, de tous les syndicalistes qui ont appris à se méfier des euro-parades jaunâtres et sans contenu de la Confédération Européenne des Syndicats.
Une seule porte reste alors ouverte à ceux qui veulent rouvrir la voie à l’indépendance nationale, à la coopération internationale entre peuples souverains, à la ré-industrialisation planifiée du pays, à la nationalisation du CAC-40 et du système financier, au progrès social (en commençant par le détricotage rapide des contre-réformes mises en place depuis le Traité de Maastricht par Balladur, Jospin, Raffarin, Sarkozy…), à la réduction drastique des inégalités, à la laïcité et aux Lumières, à l’antiracisme et à l’antifascisme.
Cette voie est celle de la constitution d’un nouveau Conseil National de la Résistance adoptant un programme d’action et de gouvernement analogue, dans les conditions actuelles, à celui qu’adoptèrent en 1943 les forces plurielles de la Résistance sur la proposition du communiste Pierre Villon, mandaté par Jacques Duclos. Encore faut-il saisir qu’à notre époque, les forces oligarchiques sont si massivement et si résolument fascisantes, antinationales et antisociales qu’un nouveau CNR fédérant les classes populaires et les couches moyennes – y compris les petits et moyens entrepreneurs patriotes, républicains et indépendants des trusts – se heurtera frontalement à l’oligarchie capitaliste « franceuropéenne » ainsi qu’aux institutions despotiques du désordre capitaliste mondial : FMI, OMC, OTAN, etc. Par conséquent, loin d’aboutir à une reconstruction « socialement tempérée » du capitalisme français, la perspective ouverte par ce nouveau CNR serait clairement celle d’une nouvelle Révolution française accouchant d’une nouvelle République indépendante, sociale, laïque et démocratique dans laquelle, conformément aux vœu formulé par le programme du CNR-1943, le monde du travail jouera un rôle central, conduisant le pays vers un socialisme de nouvelle génération.
La perspective d’un tel affrontement entre l’oligarchie et le peuple, conduit par le monde du travail, ne doit aucunement effrayer les vrais républicains. Quand le peuple de France est entré en lutte, toujours il a vaincu ; quand il se résigne, il entre au contraire dans une interminable agonie. Déjà en Amérique latine, les pays regroupés dans l’ALBA (Alternative bolivarienne des Amériques) promeuvent un développement fondé, non sur la ruineuse « concurrence libre et non faussée », mais sur la coopération entre peuples libres, égaux et fraternels. La République sociale française évadée de la prison européenne ne serait pas isolée. Elle susciterait le soutien et l’admiration de tous les démocrates d’Europe et donnerait un élan sans précédent à l’Europe des luttes, non pas dans, mais contre l’UE. Cette France nouvelle entreprendrait de coopérer avec tous les continent sans passer sous les fourches caudines de l’euro-mark ; elle commercerait intelligemment avec l’Amérique latine en lutte ; elle échangerait à égalité avec le Proche-Orient et l’Afrique en répudiant les pratiques néocoloniales sordides de la « Françafrique » ; elle utiliserait dans un sens émancipateur l’atout de la Francophonie internationale ; elle refuserait les guerres impérialistes visant à recoloniser le Proche-Orient, elle dialoguerait à égalité avec les grands Etats émergents (Brésil, Russie, Inde, Chine), elle se solidariserait avec l’Europe du sud martyrisée et elle chercherait le soutien du puissant prolétariat allemand, qui ne restera pas éternellement sous la coupe de ses arrogants dirigeants impérialistes de la CDU et de la social-démocratie.
Mais comment construire ce « nouveau CNR » qui pourrait peut-être prendre le nom de Convergence Nationale Républicaine, comme l’avait suggéré l’Arc Républicain de Progrès ?
Sans qu’il soit question d’imposer ces deux symboles à quiconque, mais pour faire saisir d’un mot l’esprit dans lequel doit selon nous travailler d’emblée le noyau constitutif du nouveau CNR, nous dirons qu’il devrait s’unir – comme le firent le 14 juillet 1935 les composantes du Front populaire, puis les combattants FTPF et FTP-MOI de la Résistance armée – sous les plis mêlés du drapeau tricolore et du drapeau rouge, deux drapeaux issus de notre histoire qui signife l’alliance stratégique de la classe ouvrière et de la patrie républicaine. Cela implique à la fois que les forces progressistes représentatives des travailleurs – d’abord, mais pas seulement, les communistes franchement euro-critiques – devraient prendre résolument la tête de la lutte pour la rupture progressiste et patriotique avec l’UE : ce serait logique car la « construction européenne » étant d’abord tournée contre le monde du travail, c’est la classe ouvrière – comprise au sens large du mot, comme c’est le cas chez Marx – est tout naturellement la portion du peuple la plus intéressée au renversement de l’Europe supranationale. Comme on sait, ce fut déjà le cas sous l’Occupation allemande quand, selon le mot de François Mauriac, « seule la classe ouvrière est restée fidèle dans sa masse à la France profanée ». Cela signifie réciproquement que les forces patriotiques non prolétariennes doivent se détourner à 200% de l’oligarchie capitaliste, qu’il leur faut condamner catégoriquement et sans retour le nationalisme xénophobe, antisémite et néo-colonialiste, qu’il leur faut soutenir les grandes revendications sociales des travailleurs (luttes pour l’emploi stable, pour l’augmentation sensible des petits et moyens salaires et autres revenus issus du travail, pour l’abrogation des contre-réformes sarkozyste, pour le « produire en France » et contre les licenciements, pour les services publics, pour la retraite à 60 ans avec 37 ans ½ pour tous, pour  refus de laisser diviser notre peuple sur des bases religieuses ou ethniques, rejet total de l’islamophobie et de la classe ouvrière immigrée…). Sans cela – loin de rassembler largement le peuple français – le combat pour l’indépendance nationale restera coupé des forces vives du travail, de la jeunesse et de la culture, et la France ne sera bientôt plus qu’une appellation géographique.
C’est pourquoi, pour construire un nouveau CNR qui soit durable et véritablement populaire – un nouveau CNR qui regroupera à terme toutes les forces patriotiques, républicaines, antifascistes, antiracistes, laïques et anti-oligarchiques quelles que soient par ailleurs leurs traditions idéologiques respectives, il semble nécessaire au PRCF que se constitue d’abord un fort noyau cohérent, très clairement républicain, progressiste et liés aux aspirations populaires et démocratiques. La force de ce premier noyau serait la garantie que, par la suite, un rassemblement encore plus large puisse s’opérer dans la clarté sans que les forces progressistes et populaires soient transformées en forces d’appoint impuissantes et que, pour finir, l’oligarchie puisse récupérer ou diviser ce mouvement.
Naturellement, la construction de ce premier cercle du Front de résistance pour l’alternative populaire, patriotique et progressiste (FRAPP) serait grandement facilitée si tous les communistes qui refusent catégoriquement l’UE et l’euro faisaient l’effort de se regrouper et de s’adresser ensemble à la classe laborieuse. C’est pourquoi, pour ce qui le concerne,  le PRCF milite du même pas pour la construction d’un nouveau CNR et pour la convergence d’action des communistes, pour le renforcement du PRCF qui porte ce combat unitaire, pour le front uni de tous les syndicalistes de lutte et à terme, pour une Constituante communiste qui fera renaître le vrai parti communiste à partir de tous ceux, quels que soient leur choix d’organisation actuel, qui veulent reconstruire un parti de classe enfin émancipé du Parti « socialiste » et du « Parti de la Gauche européenne » que préside actuellement M.  Pierre Laurent. Non seulement ce combat ne concerne pas que les communistes, mais l’histoire enseigne que – sans diminuer en rien les efforts des autres composantes de la résistance – la force de la résistance communiste armée a pesé décisivement sur la mise en place du premier CNR.
Il nous semble également que le noyau d’un nouveau CNR doit s’attacher à délégitimer totalement la construction européenne, notamment l’élection européenne dont le seul but est de donner une apparence démocratique au prétendu « parlement supranational ». Alors que le spectre sympathique de l’insurrection citoyenne plane sur l’Europe de la place Syntagma à la Puerta del Sol en passant peut-être par Aulnay-sous-Bois en lutte pour l’emploi industriel en France, alors qu’un nombre croissant de « citoyens européens » - en premier lieu dans les couches populaires – refuse la mascarade de cette élection, il convient que chacun réfléchisse bien à son positionnement sans que le choix tactique de participer à ces élections ou de les boycotter devienne une pomme de discorde divisant les forces de la résistance patriotique et populaire.
Il convient enfin que les forces de résistance et d’alternative affirment leur indépendance totale par rapport à l’impérialisme – y compris « français » - quand il se lancera de nouveau dans des opérations néo-coloniales contre la Syrie, l’Iran ou d’autres pays comme il l’a déjà fait en Libye en alléguant des prétextes humanitaires. Pas plus qu’il n’est juste de confondre le peuple français avec son oligarchie belliqueuse (comme sont parfois tentées de le faire certains courants « de gauche » ou d’ « extrême gauche »), il n’est pensable d’associer la France aux dirigeants aventuriers qui compromettent notre pays dans les aventures sanglantes et dangereuses de l’impérialisme américain où que ce soit. En même temps, le nouveau CNR à naître – et en tout premier lieu, son futur noyau pionnier – ne devra jamais se subordonner aux régimes que les interventions impérialistes s’évertuent à criminaliser dans le but d’asservir les peuples. Ni alignement-aveuglement sous couvert d’anti-impérialisme, ni caution à la prétendue « ingérence humanitaire », mais défense conséquente du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
Enfin, une construction politique n’est qu’un cartel de personnalité ou de structures si elle ne s’enracine pas dans la population, si elle ne se structure pas « en bas », si elle ne se lie pas méthodiquement aux luttes du peuple pour ses besoins vitaux et si elle ne donne pas les moyens aux simples citoyens de la contrôler en évitant que les médias de l’oligarchie ne fassent le nécessaire pour isoler, flatter et manipuler les « personnalités » les plus en vue : il faut être reconnaissant à ces personnalités d’apporter leur notoriété, leur engagement et leur savoir-faire, mais c’est un service à leur rendre que de faire en sorte qu’en définitive, la démocratie puisse à tout instant empêcher les dérives et stimuler les anticipations.
Bien entendu, il s’agit là des conditions politiques idéales que le PRCF juge nécessaires pour mettre solidement en place le noyau d’un futur CNR répondant aux tâches imposées par l’histoire. Le PRCF ne fait la leçon à personne mais il a conscience que, s’il faut aller vite en raison du caractère dramatique de la situation, il faut aussi se garder de commettre des erreurs d’angle qui, à terme, pourraient conduire à reculer. Si les vues ici exposées sont approuvées sur les points essentiels, le PRCF s’engagera pleinement dans la construction politique et militante.
Sinon, il soutiendra les tentatives qui seront faites tout en donnant librement son avis avec le souci permanent de construire. Il faut à la fois aller vite et se garder de commettre des bévues qui à terme pourraient coûter cher. 
Dans l’immédiat, le PRCF considère qu’il est indispensable de s’adresser aux visiteurs de la Fête de l’Humanité avec un tract commun de ceux qui acceptent le drapeau tricolore et le drapeau rouge et qu’il faut faire en sorte que, comme l’a proposé le POI, une manifestation de masse ait lieu le plus tôt possible contre le TESG et plus généralement contre l’Europe supranationale, pour l’indépendance des peuples, contre l’euro-austérité et pour l’abrogation des contre-réformes maastrichtiennes mises en œuvre par les gouvernements successifs depuis 1992. Dans cet esprit, le PRCF suggère que sur ces bases – et en laissant chaque composante libre de ses mots d’ordre propres en dehors du mot d’ordre commun de la manifestation – il serait bien venu de manifester fin septembre où le peuple français célèbrera le 220ème anniversaire de la bataille révolutionnaire de Valmy et également, la juste bataille du Non progressiste, patriotique et républicain au funeste Traité de Maastricht et à la désastreuse monnaie unique des financiers



[1] Re-négocier tout le social – c’est-à-dire les conditions d’exploitation de la force du travail – à l’échelle continentale et/ou  à l’échelle régionale, qui constitue un cadre plus favorable au patronat que le cadre national, compliquer la nationalisation des luttes et le « tous ensemble », forclore la révolution socialiste en France.
[2] C’est-à-dire la mise à l’encan de la République une et indivisible héritée de la Révolution
[3] L’effet prévisible sera de dés-officialiser la langue française et de faciliter l’établissement de fait de l’anglais. Alors que les langues régionales (et, là où c’est nécessaire à l’intégration citoyenne, celles de l’immigration) ont surtout besoin d’être enseignées dans le cadre de l’enseignement laïque – et avec des moyens suffisants – partout où la demande scolaire est significative.

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