mercredi 2 mai 2012

CHANGER DE CAP DANS LE NORD-PAS-DE-CALAIS

Quand on lit les « pubs » convergentes des grands patrons et des personnalités social-démocrates du Nord-Pas-de-Calais, on s’aperçoit que
  • -Les délocalisations, la désindustrialisation du Nord, l’appauvrissement de la classe ouvrière du nord les indiffèrent profondément ;
  • -le désossage par l’Europe et par Sarkozy des services publics du Nord-Pas-de-Calais ne leur fait ni chaud ni froid ; dirigeant les conseils généraux du 59 et du 62, la Région, beaucoup de grandes villes (Lille, Bethune, Boulogne, Lens, Liévin, Dunkerque…), les dirigeants PS auraient pourtant les moyens, en mobilisant la population, d’organiser la résistance des « ch’tis », d’exiger la démission de l’odieuse rectrice de Lille (1000 suppressions de postes en « cadeau » de départ ?), de défendre nos hôpitaux, nos postes, nos établissements scolaires démolis par Sarkozy ;
En revanche, dans les publications des communautés d’agglo, il n’y en a que pour l’euro de football, les Jeux olympiques de en FrLondres, le Louvre-Lens, comme si cela pouvait sérieusment compenser le démontage des services publics d’Etat et la casse du « produire en France » et dans le Nord-Pas-de-Calais (que vont devenir la Française de Mécanique ? Renault-Douai ?... ?).
Il s’agit en réalité d’un CHOIX DE CLASSE dans lequel, malheureusement, le PS ne se distingue guère de la droite. Pour tout ce beau monde, l’industrie, la classe ouvrière et la France c’est fini, il n’y en a plus que pour « l’Europe, l’Europe, l’Europe ! », avec à la clé le sinistre « modèle allemand » (où les chômeurs sont obligés de bosser pour 1 € l’heure s’ils ne veulent pas coucher sous les ponts).
 D’ailleurs, Aubry, Delcourt, Lang et Cie ont voté « oui » au Traité de Lisbonne que Sarkozy a fait passer au parlement pour enterrer le  NON émis par le peuple français (à plus de 70% dans le Nord) contre cette « construction européenne » qui s’est traduite chez nous par la liquidation du charbon, de l’acier, et maintenant, de l’automobile, du transmanche, de la pêche et des services publics.
Faut-il s’étonner alors si la démagogie du F.N. « prend » dans certains milieux qui finissent par désespérer de la République et du mouvement ouvrier ? Et pourtant la xénophobie du FN conduirait notre pays à la guerre civile, au déshonneur national et à la paralysie totale de la classe ouvrière : le malheur de la France ne vient pas des travailleurs immigrés, qui fuient la misère créée par le système capitaliste mondial, mais par les CAPITALISTES « français » qui sabotent leur propre pays.
Madame Parisot vient d’appeler ouvertement, dans Le Monde, à changer de « patrie », à mettre en place les « Etats-Unis d’Europe », à « reconfigurer les territoires » en donnant tout le pouvoir aux euro-régions et aux « métropoles » qui détruisent les Communes ouvrières.
Pourtant, non seulement Percheron ne riposte pas à cette politique de casse de la France et du Nord-Pas-de-Calais, mais au lieu d’exiger que l’Etat central joue son rôle pour financer notre région pauvre, le président « socialiste » de la région réclame toujours plus de pouvoir, y compris le transfert des universités sous responsabilité régionale !
La solution, ce n’est donc pas de « coller » au PS comme le fait le PCF dans le nord pour sauver ses élus. La solution c’est de retrouver l’honneur ouvrier, patriotique et antifasciste des chtis.
Et pour cela, il faut aider le Pôle de Renaissance Communiste en France à reconstituer, avec tous les communistes qui le voudront un vrai parti communiste comme celui qui, au 20ème siècle, a animé  le Front populaire, la Résistance des mineurs et toutes les luttes sociales et démocratiques : c’est depuis que ce parti a « muté » que nous en prenons « plein les dents ».
C’est pourquoi nous vous appelons à prendre connaissance du programme-candidat lien : ce n’est pas d’une lutte des places que nous avons besoin mais d’une lutte des classes sur des idées claires et nettes, des idées franchement communistes, franchement républicaines, franchement anti-Union européenne (il faut sortir de l’euro et de l’UE au plus vite !) et franchement anti-Le Pen.
Ouvriers et salariés, étudiants, démocrates, vous êtes une force immense si vous vous y mettez tous et que vous vous dotez à nouveau d’un grand parti communiste.
La balle est dans NOTRE camp, alors allons-y, entrons « tertous in résistance ! » !
 
Pour le PRCF
Georges Hage, député honoraire du nord, président d’honneur du PRCF ; Georges Gastaud, secrétaire national du PRCF, militant lensois ;
Vincent Flament, secrétaire départemental du PRCF 59 ; Jean-François Maison, secrétaire départemental du PRCF-62

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