lundi 25 mai 2009

COHN-BENDIT ou le PITBULL du POUVOIR UMP

Cohn-Bendit, les militants communistes le connaissent bien : son comportement constamment provocateur, anticommuniste et anti-CGT a très gravement nui en 1968 à la jonction entre le mouvement étudiant et la grève ouvrière de masse, même si aujourd’hui on le présente aux jeunes générations comme l’icône de mai 68 alors qu’il en fut le parasite et la caricature.
Depuis ce personnage douteux a tombé le masque : partisan acharnée de l’intégration européenne, d’abord élu vert en Allemagne, puis parachuté en France pour conduire la liste verte d’Ile-de-France, le personnage a deux constantes : l’anticommunisme et la haine profonde de la France républicaine. L’anticommunisme, ce sinistre individu vient de le confirmer en co-signant, avec Carl Lang et Bruno Gollnisch, un projet de loi au parlement européen visant à faire du 23 août de chaque année une date permettant de criminaliser à égalité le communisme et le nazisme en mettant dans le même sac les exterminateurs fascistes et le pays de Stalingrad.
L’anti-France républicaine, c’est le projet des « verts » de régionaliser l’ensemble de nos services publics pour donner le coup de grâce à la République une et indivisible, euro-régionaliser le territoire national, effacer l’Etat-nation et aligner notre pays, disons-le clairement, sur le modèle dangereux de l’Allemagne fédérale où, pour ne prendre qu’un exemple, le baccalauréat attribué par les Länder, n’a aucune valeur nationale.
Cet individu grossier et arrogant s’est de nouveau signalé, en service commandé ?-, en agressant Bayrou lors d’une émission télévisée conçue une fois de plus comme un spectacle et non comme un lieu de débat citoyen. C’est Cohn-Bendit, et non Bayrou, qui s’est d’abord lâché en tutoyant (« mon pote ! ») et en insultant Bayrou (« ignoble », « t’es trop minable, tu seras jamais président, mon pote ! ») pour le provoquer et tenter de lui faire perdre son sang-froid. Publiquement insulté sans que le journaliste réagisse, Bayrou a riposté en faisant référence à un livre dans lequel Cohn-Bendit aurait justifié des comportements pédophiles. Et au lieu d’enquêter sur ce livre scandaleux et sur le passé réel de Cohn-Bendit, au lieu de s’interroger sur les liens réels de ce pseudo-contestataire malpoli avec le pouvoir en France et en Allemagne, toute la presse aux ordres du pouvoir est tombée à bras raccourcis sur Bayrou le lendemain en l’accusant d’avoir « pété les plombs ». Bien entendu, l’UMP et le PS remportent d’avance la mise puisque chacun d’eux craint, pour la présidentielle, la présence du candidat Bayrou dont la stratégie est de se poser en opposant républicain à Sarkozy.
Naturellement il ne faut pas être dupe une seconde de la stratégie de Bayrou qui fait sans cesse le grand écart entre sa dénonciation républicaine, laïque et patriotique du pouvoir, et le positionnement très antinational du MODEM, l’un des mouvements les plus maastrichtiens sur l’échiquier politique actuel.
Mais comment ne pas être écoeuré par les méthodes de la Sarkozie et de ses chiens couchants médiatiques dont le vrai boulot est de lisser le terrain pour que « Sarko l’Américain », l’homme-lige du MEDEF et des Etats-Unis, se retrouve dans cinq ans tout seul au second tour comme ce fut déjà le cas en 2007 quand, à la suite d’une campagne médiatique conduite par des cabinets de communication américains, la très insuffisante S. Royal a été de fait « vendue » à coups de sondages bidon aux adhérents du PS ?
La riposte à ces manœuvres, les électeurs français l’ont dans la main : cessons de valider ce jeu de dupes. ON NE JOUE PAS AVEC DES TRICHEURS !
Demain, abstention-sanction massive contre les casseurs de France ! Et assez de révérences devant Cohn-Bendit, le grossier personnage qui sert le capitalisme depuis plus de quarante ans !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire