Cohn-Bendit,
les militants communistes le connaissent bien : son comportement
constamment provocateur,
anticommuniste et anti-CGT a très gravement nui en 1968 à la
jonction entre le mouvement étudiant et la grève ouvrière de masse, même
si aujourd’hui on le présente aux jeunes générations comme
l’icône de mai 68 alors qu’il en fut le parasite et la caricature.
Depuis ce personnage douteux a tombé le masque : partisan acharnée de l’intégration européenne, d’abord
élu vert en Allemagne, puis parachuté en France pour conduire la liste verte d’Ile-de-France, le personnage a deux constantes : l’anticommunisme et la haine profonde de la France
républicaine. L’anticommunisme, ce sinistre individu vient de le
confirmer en co-signant, avec Carl Lang et Bruno Gollnisch, un projet
de loi au parlement européen visant à faire du 23 août
de chaque année une date permettant de criminaliser à égalité le
communisme et le nazisme en mettant dans le même sac les exterminateurs
fascistes et le pays de Stalingrad.
L’anti-France républicaine, c’est le projet des « verts » de régionaliser l’ensemble de nos
services publics pour donner le coup de grâce à la République
une et indivisible, euro-régionaliser le territoire national, effacer
l’Etat-nation et aligner notre pays, disons-le
clairement, sur le modèle dangereux de l’Allemagne fédérale où, pour ne prendre qu’un exemple, le baccalauréat attribué par les Länder, n’a aucune valeur nationale.
Cet
individu grossier et arrogant s’est de nouveau signalé, en service
commandé ?-, en agressant Bayrou
lors d’une émission télévisée conçue une fois de plus comme un
spectacle et non comme un lieu de débat citoyen. C’est Cohn-Bendit, et
non Bayrou, qui s’est d’abord lâché en tutoyant (« mon
pote ! ») et en insultant Bayrou (« ignoble », « t’es trop minable,
tu seras jamais président, mon pote ! ») pour le provoquer et tenter de
lui faire perdre son
sang-froid. Publiquement insulté sans que le journaliste réagisse,
Bayrou a riposté en faisant référence à un livre dans lequel Cohn-Bendit
aurait justifié des comportements pédophiles. Et au
lieu d’enquêter sur ce livre scandaleux et sur le passé réel de
Cohn-Bendit, au lieu de s’interroger sur les liens réels de ce
pseudo-contestataire malpoli avec le pouvoir en France et en
Allemagne, toute la presse aux ordres du pouvoir est tombée à bras
raccourcis sur Bayrou le lendemain en l’accusant d’avoir « pété les
plombs ». Bien entendu, l’UMP et le PS remportent
d’avance la mise puisque chacun d’eux craint, pour la
présidentielle, la présence du candidat Bayrou dont la stratégie est de
se poser en opposant républicain à Sarkozy.
Naturellement
il ne faut pas être dupe une seconde de la stratégie de Bayrou qui fait
sans cesse le grand
écart entre sa dénonciation républicaine, laïque et patriotique du
pouvoir, et le positionnement très antinational du MODEM, l’un des
mouvements les plus maastrichtiens sur l’échiquier politique
actuel.
Mais
comment ne pas être écoeuré par les méthodes de la Sarkozie et de ses
chiens couchants médiatiques dont
le vrai boulot est de lisser le terrain pour que « Sarko
l’Américain », l’homme-lige du MEDEF et des Etats-Unis, se retrouve dans
cinq ans tout seul au second tour comme ce fut déjà le
cas en 2007 quand, à la suite d’une campagne médiatique conduite par
des cabinets de communication américains, la très insuffisante S. Royal
a été de fait « vendue » à coups de sondages
bidon aux adhérents du PS ?
La riposte à ces manœuvres, les électeurs français l’ont dans la main : cessons de valider ce jeu de
dupes. ON NE JOUE PAS AVEC DES TRICHEURS !
Demain, abstention-sanction massive contre les casseurs de France ! Et assez de révérences devant Cohn-Bendit, le
grossier personnage qui sert le capitalisme depuis plus de quarante ans !
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